PARRAINAGES IRRAWADDY EDUCATION - KANPHYU


                                    


Année scolaire 2016 (de mai 2016 à mars 2017)


Nous avons 51 élèves cette année (Grade 10 = 27 | Grade 9 = 13 | Grade 8 = 11), 
6 enseignants (payés 120000 kyats = 100 USD = 90 EUR par mois)
un directeur (150000 kyats = 125 USD = 115 EUR) 

 les élèves de 8ème  et de 9ème seulement devront se rendre une seule fois à Wetlet et non plus à Mandalay, ce qui réduira de manière appréciable le coût opérationnel. 

Les parents des élèves de 10, 9, 8 contribuent respectivement tous les ans (à payer en 3 versements) 110000 kyats = 90 USD = 85 EUR, 70000 kyats = 70 USD = 55 EUR et 50000 kyats = 42 USD = 40 EUR. 

Il y a maintenant un compte en banque pour l’école à Sagaing, auquel trois membres du comité du village ont accès et dont le frère de Sayadaw garde le livret. De cette manière, à la fois les villageois, le directeur et le monastère sont au courant des finances de l’école.


Année scolaire 2013-2014 (de mai 2013 à mars 2014)

·         70 élèves
·         7 élèves inscrits à l’université
·         5 enseignants et une directrice
·         32 filleul(e)s
Irrawaddy Education en Actions
·         Août 2013 : Fanny et Emilie, deux jeunes françaises de 17 et 18 ans, ont passé trois semaines à Kanphyu. Leur séjour s’est très bien passé. Elles sont venues dans le cadre d’un projet Jeune partiellement financé par la mairie de la ville de Vienne. Elles se sont très bien intégrées à la vie du village et ont proposé de multiples activités aux enfants de l’école primaire ainsi qu’à nos élèves : jeux, dessins, coloriages, découpages, cours d’anglais, etc.
·         Fin août 2013 : un de nos élèves Ko Tun Tun a été sélectionné par le Shwe Sabwe (la Table d’Or), une école hôtelière gérée par notre ami François Stoupan. Il fait partie de l’equipe des serveurs et suit une formation de 10 mois à l’issue de laquelle il obtiendra un certificat qui devrait lui permettre de travailler dans les meilleurs restaurants de Rangoun. La sélection de Ko Tun Tun ne s’est pas faite sans mal, puisqu’il a fallu lui refaire la dentition en urgence, ce que je raconterai peut-être une autre fois... En tout cas nous ne le regrettons pas, puisque selon François c’est un des meilleurs éléments de l’équipe. Pour en savoir plus sur ce concept unique en son genre, je vous renvoie à l’excellent article paru dans Libération et illustré de très belles photos (L’école au petit goût de France, 7 février 2014).
·         Fin septembre 2013 : un groupe de six Français ont séjourné un week-end à Kanphyu et ont distribué des cahiers et des crayons aux enfants. Ils ont également organisé un atelier de crochet, un atelier de construction de Tours Eiffels et ont animé une projection multimédia en plein-air sur le vaste thème de la France. Les villageois ont ainsi pu s’extasier sur nos vaches normandes et s’interroger sur la transformation du raisin en vin.
·         Début novembre 2013 : Corinne Kortchinsky s’est rendue à Kanphyu avec un groupe de quatre parrains et marraines. Ils ont distribué plus de 300 cahiers et crayons, ont projeté un film birman et organisé un(e) après-midi crêpes qui a fait la joie des petits et des plus grands aussi ! D’autre part Corinne a également offert une machine à coudre et payé une formation de couturière à une jeune villageoise, l’objectif étant qu’elle ouvre son propre atelier de couture à Kanphyu. Il me semble que cette initiative est excellente, et nous espérons pouvoir développer à l’avenir de tels projets dans le domaine de la formation professionnelle. Tous les jeunes ne sont pas nécessairement intéressés par des études poussées, et il me semble que l’apprentissage de métiers manuels tels que la couture, le travail du bois, la chaudronnerie, ou l’électrique est primordiale. La Birmanie manque cruellement en ce moment de main d’oeuvre qualifiée, et la formation professionnelle devrait être la priorité du gouvernement dans le domaine de l’éducation.


·         Décembre 2013 : organisation de deux week-ends de vente d’objets birmans organisés par Corinne et Pascale (Isha Tanaka). Comme vous pouvez le constater sur http://aide-directe-birmanie.blogspot.fr/ les ventes ont été très réussies.
·         grâce au soutien d’un généreux couple de Français installés à Bangkok, la jeune et brillante Theint Theint Chaw (incidemment la cousine de Ko Tun Tun !) a eu la chance de pouvoir continuer ses études en classe de 9ème à Mandalay. J’ai pu la rencontrer en décembre dernier avec le directeur de la petite école de soutien Nela (soleil-lune) qui n’a pas tari en éloges à son égard. Elle serait effectivement la deuxième de sa promotion, ce qui est exceptionnel quand on se remémore son parcours : elle vient d’un milieu très pauvre, n’a plus de père et n’a pu bénéficier par le passé que d’un enseignement des plus basiques.
Irrawaddy Education en Projets
·         l’excellente nouvelle de cette année, c’est que Sayadaw a reçu d’assez importantes donations de disciples vietnamiens et indonésiens qui nous ont permis de démarrer la construction d’une école en dur, étape obligatoire pour pouvoir obtenir l’autorisation d’ouvrir un établissement scolaire reconnu par l’état. Je vous rappelle que les enfants sont toujours obligés de faire des allers-retours quotidiens en bateau jusqu’au village de Shinmaka, où se trouve leur lycée. L’enseignement y est déplorable, pour ne pas dire inexistant, c’est une perte de temps pour les élèves et une charge financière pour notre projet. Donc nous avons grand espoir de pouvoir bientôt offrir sur place, aux jeunes de Kanphyu et des villages aux alentours, un enseignement de qualité.

·         nous aimerions pouvoir améliorer le taux de réussite à l’examen de 10ème, qui n’est guère satisfaisant, c’est le moins qu’on puisse dire. Outre fustiger l’intérêt voir l’existence même de cet examen, nous essayons de trouver des solutions un peu plus constructives. Vous n’êtes pas sans imaginer la difficulté que nous avons à recruter des enseignants de qualité. La Birmanie manque de tout, et surtout de personnes qualifiées, je ne cesserai de le répéter. Nous avons été approchés par une ONG japonaise qui se propose de filmer les meilleurs enseignants de Birmanie dans une matière et ensuite de distribuer les vidéos aux écoles comme les nôtres. J’ai envoyé nos enseignants observer les cours dans une école qui a des taux de réussite très élevés. Le problème principal est que nous rencontrons une insidieuse résistance de nos professeurs et nous recherchons constamment par conséquent des enseignants plus compétents
Irrawaddy Education en Parrainages
·         Il arrive malheureusement - pour des raisons le plus souvent indépendantes de notre volonté – que certains filleuls abandonnent leurs études. Nous avons par exemple récemment eu le cas d’une filleule qui a dû se marier dans la précipitation, à cause de la pression sociale qui rejette toute forme de relation en dehors du mariage. Parfois ce sont des circonstances familiales qui poussent une filleule à quitter l’école. Nous avons eu le cas également d’une jeune fille dont la mère est décédée et dont les frères et sœurs travaillent pour pouvoir s’occuper du père qui est paralysé suite à une maladie liée à l’alcool. Elle n’a pas d’autre choix que de rester à la maison et de s’occuper de son père, bien qu’elle soit brillante et très intéressée par les études. Parfois encore, les abandons sont la conséquence de décisions irresponsables prises par les parents. Dans tous les cas, nous essayons d’encourager par tous les moyens les jeunes à terminer des études commencées, mais ce c’est pas toujours évident.
·         Je vous rappelle que nous exigeons de nos élèves qu’ils réussissent à leur examen au bout de deux fois au maximum. Mais voilà, certains redoublants échouent et s’entêtent à vouloir essayer une troisième fois. C’est le cas de Thin Thin Thwe, une ex-filleule de ma soeur. Elle était une des meilleures, tout le monde pensait qu’elle allait réussir et pourtant elle a échoué. Ses résultats sont excellents cette année et on verra bien si elle finira par l’avoir ! Maung Ko Thu, un autre ex-filleul de ma sœur (qui va finir par croire que c’est elle qui leur porte la poisse !), a fini par avoir son bac au bout de la troisième fois. J’ai récemment rencontré sa mère qui m’a donné quelques nouvelles de son fils. Il se trouve qu’il travaille dans une entreprise pharmaceutique de Mandalay, qu’il a un bon salaire et qu’en plus son employeur lui paye ses études universitaires à distance (qu’il a quand même réussi à redoubler le bougre !). Je crois qu’on peut donc le considérer donc comme un succès. Il faut savoir parfois ne pas s’abriter derrière une rigidité excessive mais laisser la porte ouverte aux possibles. Comme me le faisait remarquer une marraine : « il faut que des gens croient en nous pour qu'on réussisse, ce n'est pas écrit d'avance ».  Malgré tout le mal que je pense de cet examen, l’avoir en poche est primordial pour obtenir un travail d’un certain niveau. Cela me rassure un peu sur le bien-fondé de ce projet, qui est tout de même de pousser les élèves à obtenir cet examen de dixième.
·         nous continuons à soutenir les meilleurs bacheliers et/ou ceux qui le désirent vraiment - et ce dans la limite de nos moyens – dans des études « en présence » à l’université. Normalement nous ne soutenons pas les élèves qui font leurs études « à distance ». D’une part la qualité de l’enseignement est pitoyable et d’autre part nous partons du principe que la plupart de ceux qui font ce choix peuvent trouver un travail à Mandalay et financer leurs études tout seuls. Là encore nous ne voulons pas nous enfermer dans un dogmatisme exagéré et il peut y avoir des exceptions. Par contre les 400 euros que nous demandons jusqu’à présent ne suffisent pas à financer une année complète en présence. Nous devons systématiquement compléter le financement, et c’est pourquoi nous voulons augmenter la contribution à 500 euros. Il est tout à fait possible de co-parrainer un(e) filleul(e) et c’est d’ailleurs déjà le cas pour certains d’entre eux.

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Année 2012


l’Ambassade de France en Birmanie a permis à Irrawaddy Education de participer à la fête du 14 juillet 2012. Thierry Mathou, l’Ambassadeur de France en Birmanie, avait suggéré aux représentants des autres ambassades invités à cette occasion de faire une donation à Irrawaddy Education au lieu d’offrir les traditionnels bouquets de fleurs.

Cérémonie d’ouverture des nouveaux bâtiments de l’école le 25 juillet 2012 à l’occasion de la fête de pleine lune de Waso (début de la retraite de saison des pluies pour les moines). Remise de petits prix aux trois élèves lauréats de l’examen de fin d’étude (photos 5 à 8).

Week-end du 15/08/2012: brocante et loterie organisée près de Clermont-L’Hérault dans les Cévennes par Guy et Colette, Viviane et Christophe et Isha Tanaka. Les ventes, dons, billets de tombola ont permis de récolter au total plus de 2000 euros dont une partie aura permis d’acheter 40 lampes solaires IKEAoffertes aux filleules en novembre.

13 octobre 2012 : visite de Kanphyu avec l’Ambassadeur de France qui lors d’une cérémonie organisée en son honneur par Sayadaw U Jatila a délivré un discours à tous les élèves (photo 9). Il a particulièrement insisté sur l’importance de l’éducation et sur le rôle que chacun doit jouer dans les changements démocratiques en cours. Il a également fait passer un court message de Daw Aung San Suu Kyi qu’il connait bien et qu’il rencontre souvent à Nyapydaw ou à Rangoun. Vous trouverez un court compte-rendu de cette visite sur le site internet de l’Ambassade de France (http://www.ambafrance-mm.org/ONG-Education).

29 octobre–3 novembre: voyage scolaire organisé par Isha Tanaka pour 65 élèves et 8 accompagnateurs birmans (six professeurs, une infirmière et la directrice d’école de l’école publique de Kanphyu). Six parrains et marraines ont permis aux élèves de Kanphyu de visiter les fabuleux sites religieux et archéologiques de Bagan et de Mandalay pour la première fois de leur vie. Ce voyage restera probablement gravé à jamais dans la mémoire de nos jeunes.





5 novembre : remise des 40 lampes solaires IKEA, ainsi que des petits cadeaux (trousses, livres, dentifrices, chewing-gums pour les dents, méthodes anglais-birman) de parrains et de marraines aux filleul(e)s et aux autres élèves de l’école.



novembre-décembre-janvier : séjour de la jeune Américaine Hannah qui s’est portée volontaire pour enseigner l’anglais aux élèves de Kanphyu. Apparemment les jeunes ont déjà fait beaucoup de progrès, et surtout certains commencent enfin à surmonter cette timidité maladive et paralysante qui caractérise souvent la jeunesse rurale birmane !

Mars 2012 - Stage de peinture animé par Nan Pan 


Merci à France-connexion pour le don des peintures et accessoires


Mars 2012 - Le groupe de parrains-marraines - Sue et Nan Pan 


Le nouveau Bateau qui permet le transport des enfants de leur village à l'école publique 


Septembre 2011 - Nouvelle école  à Kanphyu pour les enfants parrainés

Mars 2011 - Corinne Monique et Dider à Kanphyu pour le projet Irrawaddy Education


Grâce à l'organisation de Florent 
Après, un trajet de Yangon à Mandalay en avion, une bonne heure de voiture et plus de 3 heures de bateau sur l'Irrawaddy, nous arrivons à Kanphyu où nous avons pu rendre visite aux filleuls. Nous avons été accueillis par le Sayadaw qui gère le monastère. Notre mission  : revenir avec des nouvelles filleules - un choix des plus difficile et de grande responsabilité - nous voulions des élèves de 9ème grade - très motivées. La magie a opéré, des échanges de sourire, des liens se sont tissés. A la rentrée scolaire de juin prochain près d'un vingtaine de jeunes adolescents prendront le chemin de l'école.
IRRAWADDY EDUCATION




En juillet 2009, Ma Thé se confie au monastère de Kanphyu sur la rive droite de l'Irrawaddy, à environ 40 kilomètres de Mandalay. Elle aimerait finir ses études et devenir médecin, mais ce n'est pas possible car l'école du village s'arrête au niveau de la troisième. D'autre part, ses parents n'ont pas les moyens de l'envoyer en pension complète dans le lycée le plus proche situé à une dizaine de kilomètres de là, et les transports en commun sont inexistants.

C'est là que le projet prend forme : aider des enfants à terminer leur scolarité pour accéder à l'université grâce aux parrainages qui couvrent les frais d'accueil dans des familles, les frais scolaires et la nourriture pour un budget de 200 euros par filleul(e) et par an. Grâce à votre soutien, sept jeunes (dont deux poursuivant des études universitaires) ont pu continuer leurs études en 2009-2010 et quinze (dont cinq à l'université) en 2010-2011.

Le système scolaire en Birmanie est complexe. Il comporte dix niveaux et les élèves doivent passer un examen d'importance équivalente au baccalauréat à l'issue de la dixième. Pour avoir une chance de réussir cet examen très difficile, les enfants sont quasiment obligés de suivre pendant de longues heures des cours de tuition, ou cours particuliers, le soir après les cours.

Pour l'année scolaire 2011-2012, nous envisageons de transporter les élèves au lycée dans le bateau du monastère, avant de pouvoir acheter notre propre bateau. Les élèves reviendront donc tous les soirs chez leurs parents. De plus, en fin d'après-midi et en soirée, ils suivront des cours particuliers dans l'école de Kanphyu. Le même budget couvrira les frais de transport, les salaires des enseignants ainsi que leur nourriture (ils seront logés gratuitement dans le monastère). Votre don de 200 euros (soit 50 euros après déductions d'impôts sur la base d’un reçu fiscal que nous vous enverrons) permettra aussi à d'autres enfants de profiter du transport en bateau au lycée et des enseignements à Kanphyu.





Projet suivi par Florent